RADIOGRAPHIES ET SCANNERS TIRES SUR BÂCHE
Pour poursuivre la réflexion menée autour de la forme et de l’enveloppe, un travail spécifique a été mené avec la collaboration d’un cabinet d’imageries médicales (Cabinet AB Marcadet-Dautancourt, Paris, 18e, docteur Olivier Hercot.) : radiographier les sculptures, pénétrer intrinsèquement la matière et proposer d’exposer les radio et scanner tirés sur bâches comme des œuvres à part entière. Les sculptures sont mises à nues. Ce travail repousse les limites de la matière et donne paradoxalement naissance à des œuvres impalpables, presque évanescentes, mais dont la présence visuelle est tout à fait particulière. Comme débarrassées de leur peau, les œuvres laissent apparaître leurs éléments constitutifs. Les bâches deviennent des photographies de l’invisible. Elles sont l’écriture même d’un corpsqu’il faut savoir déchiffrer.