LES TROIS BOEUVONNES

Les Trois Bœuvonnes, mobile.

Panneaux Dibond imprimés et découpés,
3 x (300 x 150 x 0,3 cm), croquis préparatoire.

Suspendus à des crocs de boucher, tel un mobile au milieu de la nef, ces bœuvonnes, vaches castrées, revisitent la thématique des carcasses et bœufs écorchés peints par Rembrandt, Soutine, Chagall et tant d’autres à travers l’histoire de l’art.

Pas de portrait chirurgical ici, pas de chairs ensanglantées. La forme est suffisamment évocatrice. Pas de relief, pas de motif. C’est la disposition des fines mais monumentales plaques de Dibond monochromes qui offre à la pièce sa tridimensionnalité et sa force.

Les carcasses figurent ici, par leur présence imposante, un entre-deux : l’animal et l’humain, le vivant et la chair, la vie et la mort. Le lien entre les deux est établi par la pièce de tissu en toile de jute qui délimite l’œuvre dans l’espace : le sang, symbole autant de la mort que de la vie.
Nos carcasses révèlent donc aussi ce que cache la peau, sous sa surface visible.