SALO XII

Salon du dessin érotique
Exposition collective

Du 6 au 9 juin 2024
11h – 20h

Vernissage mercredi 5 juin
de 18h à 22h

111bis, Boulevard de Ménilmontant
75011 Paris

Ex voto Angèle

3 x 17 x 20 cm zinc gravé,
travaillé à l’acide chlorhydrique,
2022.

Communiqué de presse

Le 12e salon du dessin érotique accueille des artistes de tous âges, de toutes nationalités, de tous niveaux sociaux et de tous cursus comme aucun CV n’est requis lors des candidatures.

Un dessin est intéressant ou pas, comme un livre ou un film. Ce salon expose des oeuvres et non pas des galeries, ni des artistes en fonction de leurs parcours, qui suit le plus souvent leurs origines sociales et leur talent de communicant.

Reste la sélection, subjective puisqu’elle dépend de mes attraits du moment, à l’instar de Madame Verdurin qui listait ses invités suivant ses humeurs.

Lorsque le salon fut créé il y a 12 ans, il était désuet car peu de tabous habitaient les expositions, la notion même de salon était surannée. Puis vint MeToo, les revendications LGTBQIA+, la question du respect pour tout un chacun. L’attention s’est élargie à la nature, aux plantes, aux petits animaux. Le « Droit du plus fort » tel que le dénonçait Rainer Werner Fassbinder ou Pier Paolo Pasolini dans « Salo » a perdu son aura. Plus personne ne peut malmener un animal et encore moins un être humain sans risquer les foudres des réseaux sociaux. C’est la théorie de la Ré-évolution, de l’égalité, reprendre l’Histoire depuis le début, avant la naissance des religions, des états et du pouvoir de quelques-uns sur le monde.

Ce sont des dizaines, puis des centaines, des milliers de changements individuels qui modifient une société et l’érotisme se réinvente à Salo d’années en années.

Laurent Quénéhen, commissaire de Salo XII